Discours de S.E. Pierre Nkurunziza à l’occasion de la célébration du 53ème anniversaire de l’Indépendance

Burundaises, Burundais,
Amis du Burundi,

  1. Nous commençons par rendre grâce à Dieu Tout Puissant qui nous a fait arriver à ce jour où nous célébrons le 53ème anniversaire de l’Indépendance de notre pays. Qu’il soit loué dans toute sa grandeur et qu’il nous donne la force et le courage nécessaires pour consolider cette autodétermination.
  2. C’était le 1er juillet 1962, lorsque le drapeau des colonisateurs a été descendu et que celui du Burundi a été hissé. Ce jour-là, l’hymne national a retenti, les Burundais de tous les horizons ont dansé de joie, l’enthousiasme remplissant leurs cœurs à travers tout le pays.
  3. C’est donc un jour très important dans la vie de notre pays, un jour qui nous rappelle le moment où les Burundais ont célébré solennellement pour la première fois l’Indépendance pour laquelle ils avaient peiné des années durant, guidés par le Prince Louis RWAGASORE, devenu sans tarder héros de l’Indépendance de notre pays.
  4. C’est de plus un jour très important par ce que pour nous, peuple Burundais, nous venions de nous remettre la parole et le bâton de commandement à la face des nations, jouissant ainsi du plein droit de gérer les affaires de notre pays en tant que premiers responsables. Nous venions de repousser loin de nous le mépris, l’oppression, le rabaissement et la dictature exercés par le pouvoir colonial allemand et belge, et qui a duré 66 ans.
  5. Nous souhaitons alors une bonne fête à tous les Burundais de l’intérieur du Burundi et de la diaspora, aux étrangers vivant au Burundi, sans oublier les amis du Burundi partout où ils se trouvent. Mais tout en célébrant cette indépendance, nous nous remémorons les conditions combien difficiles dans lesquelles nous l’avons acquise, afin de prendre résolument la décision de la sauvegarder et de la consolider par le travail.
  6. Aussi le thème du jour est-il formulé :
    « Mettons le travail en avant, sauvegardons les acquis de l’indépendance de notre pays ».

Burundaises, Burundais,
Amis du Burundi,

  1. En ce jour où nous célébrons l’Indépendance de notre pays, nous voudrions commencer par vous retracer à grands traits l’historique de ce combat, qui ne fut pas du tout facile :

En 1896, les Allemands sont arrivés au Burundi et ont installé leur base militaire à Bujumbura. Les Burundais ont essayé de résister d’abord, mais sans succès. En 1903 fut signé le traité de Kiganda, dans lequel le Roi Mwezi Gisabo reconnaissait le protectorat allemand sur le Burundi, la mort dans l’âme. On lui imposa un lourd tribut, et l’Administration coloniale avait vu le jour.

En 1916, les Allemands sont partis, et les Belges sont venus. En ce qui concerne l’administration, rien n’était changé, car le Burundi continuait à ployer sous le joug des étrangers.

  1. Sous cette domination coloniale, le mépris, l’inexistence du droit à la parole dans son propre pays, le traitement inhumain et dégradant étaient pratiqués au grand jour, sans que personne ne crie : halte !
    La mauvaise gouvernance, le fait d’être roué de coups couché devant sa progéniture et criant sans aucun secours, le fait d’assister impuissant au détournement des richesses de son pays, et bien d’autres faits révoltants que l’on a observé, tout cela a poussé bon nombre de Burundais à commencer la lutte pour reconquérir leur indépendance.

Nous ne pourrions pas oublier de mentionner l’inoculation du virus de la division ethnique et de la dislocation de la société burundaise opérée par l’administration coloniale belge au Burundi, et qui ont plus tard nourri des antagonismes ethniques et ont produit des tueries au Burundi.

  1. Ce n’était pas une mince affaire, mais « devant l’honneur, point de recul ! » Bon nombre de Burundais, aux côtés Prince Louis Rwagasore, ont mené ce combat, et ils ont gagné les élections du 18 septembre 1961, votant pour l’indépendance immédiate du Burundi.
  2. RWAGASORE est parvenu à tout cela parce qu’il avait une vision. Son projet était que les Burundais se libèrent de la domination étrangère, qu’ils se mettent ensemble, conjuguent leurs efforts, travaillent main dans la main et que, dans la concorde, ils parviennent à leurs objectifs dans la paix, en sécurité, et dans la démocratie.
  3. Un mois ne s’était pas encore écoulé que, le 13 octobre 19361, le Prince Louis RWAGASORE est mort assassiné. Ses deux enfants encore en bas âge ainsi que son épouse ont également été tués, mais jusqu’à ce jour, une ombre plane toujours sur les circonstances de la mort de ces innocents. Cependant le Burundi a été proclamé indépendant le 1er juillet 1962. La vérité sur l’assassinat du Prince Louis RWAGASORE et sa famille, nous l’attendons de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR). C’est l’Indépendance du Burundi qui a été décapitée.
  4. L’Indépendance ne résidait pas dans le fait de chasser les étrangers, elle visait le rétablissement du peuple burundais dans ses droits : droit à la liberté, à la parole, droit à l’autonomie et à l’auto gestion, doit aux choix de ses dirigeants par le canal des élections faites dans la paix et la sécurité, sans aucune pression. Même la gouvernance démocratique est renforcée par les élections.
    Ici alors, nous devrions savoir qu’il y a des Burundais qui ne comprennent pas le sens de l’Indépendance, et qui voudraient que les étrangers reviennent et continuent à peser de leur poids sur le peuple burundais.
  5. Les événements malheureux qui se sont abattus sur le Burundi après son accession à l’indépendance sont fort pénibles. Les divisions sur base de la haine ethnique et/ou régionale, les querelles dans les rangs des politiciens, et des tueries innommables se sont manifestées de manière cyclique, atteignant leur paroxysme en 1965, 1969, 1972, 1988, 1991, au point que certains se posaient la question : « Est-ce qu’il était temps que le Burundi accède à l’Indépendance ? », et à d’autres de s’interroger : « Est-ce que l’administration post coloniale vient changer la gouvernance coloniale ou simplement prendre sa place ? » Fit alors irruption le système politique d’accéder au pouvoir par coups d’Etat, et les régimes dictatoriaux se succédèrent, fondés essentiellement sur l’exclusion, le népotisme, le mensonge, l’injustice, etc.
  6. Dans toutes ces turpitudes, Dieu est resté tout près des Burundais. En 1992, le peuple burundais a pu prouver à la face du monde qu’il était indépendant :

nous avons librement voté pour une Constitution, après l’adoption de la Charte de l’Unité en 1991.

En 1993, Nous avons mis en place des Institutions par voie des élections libres et démocratiques. C’était là un signe éloquent pour montrer que notre Indépendance n’était pas perdue définitivement, après 30 ans de tâtonnement dans les pleurs et les larmes.

  1. Très rapidement, le 21 octobre 1993, le Chef de l’Etat, Son Excellence Melchior NDADAYE, qui avait été élu démocratiquement par la population, fut sauvagement assassiné. Les conflits à caractère ethnique se multiplièrent, la guerre civile éclata, on enregistra beaucoup de pertes en vies humaines, les pleurs et les larmes se répandirent dans tout le pays, et, comme cela, la nation fut replongée dans le chaos à cause des partisans des putschs et des coups de force.
  2. Ceux qui venaient de renverser les Institutions démocratiquement élues, de connivence avec ceux qui avaient perdu aux élections, décidèrent d’entamer des négociations avec les gagnants des élections. La conclusion fut la signature d’une Convention de Gouvernement qui remettait en doute les résultats des élections, laquelle convention remplaçait la Constitution émanant de la volonté populaire. Ce sont les « négociations de Kigobe et Kajaga », et elles ont ouvert la voie au désordre et à la guerre pour plus de 10 ans.
  3. Nous nous sommes ressaisis, et la Communauté Internationale nous y a aidés : il y a eu la signature de l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi en 2000 ainsi que l’Accord Global de cessez-le-feu en 2003. Tous ces textes mettent au premier plan la gouvernance démocratique fondée sur le respect du verdict populaire, et la mise en place des Institutions exécutives et législatives : le Gouvernement, l’Assemblée Nationale, le Sénat, la Justice, la Police Nationale et l’Armée Nationale ainsi que le Service National des Renseignements, etc. où toutes les composantes de la société burundaises dans leurs différences sont représentées.
  4. En fait, l’accalmie s’est fait remarquer nettement après les élections de 2005. L’étape franchie à ce jour est satisfaisante, que ce soit en matière d’unité, de paix et de sécurité, et même dans d’autres domaines de la vie nationale.

Même si rien n’est parfait dans ce monde, les progrès enregistrés dans ces domaines n’ont plus besoin de preuve supplémentaire.
C’est la première fois dans l’histoire du Burundi que des Institutions issues des élections démocratiques puissent terminer leur mandat, et qu’elles soient remplacées par d’autres élues selon le même processus depuis plus de 40 ans que le Burundi est indépendant.

  1. En l’an 2007, nous avons commencé des missions de maintien de la paix dans les pays où elle était perturbée, et ce fut la première fois depuis la création du Burundi. Nos Forces se retrouvent actuellement en Somalie, au Soudan, en Haïti, en Côte d’Ivoire, en République Centrafricaine, etc. Par cette occasion, nous voudrions porter à votre connaissance que le Burundi occupe la première place parmi les pays africains qui envoient leurs contingents en mission de maintien de la paix.
  2. Nous adressons nos condoléances aux Burundais, surtout aux familles des Policiers et Militaires qui ont perdu la vie dans les attaques perpétrées par les terroristes dans les pays où nous avons été appelés pour assurer le maintien de la paix et de la sécurité, surtout en Somalie. Nous voudrions rappeler que les actes ignobles de ces malfaiteurs ne nous découragent point, que le Burundi continuera à se joindre à la Communauté Internationale dans la lutte sans merci contre le terrorisme, en Somalie comme ailleurs.
    Bien plus, il est nécessaire que les Institutions qui seront issues des actuelles élections, et qui représentent le peuple, se mettent ensemble avec les concernés au premier chef afin d’examiner, en se fondant sur les conséquences possibles, s’il convient de continuer cette action combien honorable pour notre pays.

Burundaises, Burundais,
Amis du Burundi,

  1. Chaque fois que nous procédons à la célébration de l’anniversaire de l’indépendance de notre pays, nous trouvons une occasion favorable de nous souvenir, de remercier et de vanter la bravoure des personnalités qui ont aidé le Prince Louis RWAGASORE dans sa lutte, aussi bien les gens illustres que celles qui sont moins connues.
  2. C’est également une occasion favorable pour exprimer notre gratitude à l’endroit de ceux qui ont donné leur vie, victimes de leurs pensées et convictions en faveur de la démocratie, sans oublier le soutien mérité à tous ceux qui, sans cesse, s’emploient à la consolidation des acquis de l’Indépendance et de la Démocratie.
  3. Aujourd’hui donc, Nous rendons hommage à ces personnes, hommes et femmes, pour le bien qu’ils ont fait au Burundi en nous laissant un héritage qui nous sert de guide dans nos efforts de sauvegarde et de consolidation de l’Indépendance de notre pays.
  4. Nous remercions tous les citoyens burundais qui mettent en avant l’amour de la patrie, l’Unité, le Travail et le Progrès, car c’est l’héritage nous laissé par le Prince Louis RWAGASORE, et ce sont là des idéaux qui consolident l’Indépendance.
  5. Nous remercions vivement les Membres des Corps de Défense et de Sécurité nationale qui restent vigilants pour que les Burundais continuent à vivre en paix, satisfaits de leur indépendance effective, sûrs du lendemain et convaincus de récolter sans entrave ce qu’ils auront eux-mêmes semé.
  6. Puisque donc nous sommes indépendants, regardons et voyons, évertuons-nous à écouter et comprendre ; ne soyons pas des irresponsables, unissons-nous pour une lutte commune contre ceux qui voudraient détruire tout bonnement les décisions du peuple et construisons un Etat de droit, car c’est uniquement de cette manière que nous aurons fait honneur à la mémoire de ceux qui ont versé leur sang pour notre indépendance.
  7. Mais n’oublions jamais que Dieu vient avant toute chose. Nous constatons que RWAGASORE, lui aussi, a fait autant, et nous trouvons cette préoccupation dans la devise nationale du temps de l’Indépendance de notre pays : Imana, Umwami, Uburundi (Le Bon Dieu, le Roi, le Burundi). De même, dans l’hymne national, Dieu revient. « Que le Bon Dieu qui nous a fait don de toi te protège pour nous ! » signifiant que Dieu nous a donné ce pays, le Burundi, sans consultation préalable. Aucun étranger n’a été consulté au moment où Dieu créa le Burundi, ni lorsqu’il nous a donné le nom de Burundais. Dieu nous a aimés et nous a fait don d’un si beau pays : les lacs, les collines, la pluie, l’eau, les minerais, le soleil, le vent, l’environnement, et une terre arable qui est très fertile. Aucun Burundais, aucun étranger n’est capable de les payer pour nous ni de les créer.
  8. Nous relançons notre appel à tous les Burundais afin qu’ils chantent sans cesse la beauté de leur pays, qu’ils restent assidus au travail, s’évertuent à travailler ensemble -en groupements et/ou en associations- et qu’ils soient hérauts des travaux bien faits comme de ceux qui les ont accomplis.
    En outre, Nous vous exhortons à rester des modèles dans l’accomplissement de votre devoir d’état et de développer un esprit de compétition en matière de développement.
    Mettons le travail en avant, et consolidons les acquis de l’Indépendance de notre pays.

Burundaises, Burundais,
Amis du Burundi,

  1. Le jour de la célébration du jubilé d’or lors du cinquantenaire de l’Indépendance de notre pays, nous avons présenté succinctement le bilan de nos réalisations. Une leçon a été tirée : ensemble, lorsque nous restons solidaires et que nous mettons le travail en avant, nous sommes capables de beaucoup. C’est là également un héritage que nous avons reçu du Prince RWAGASORE.
  2. Nous devons donc redoubler d’ardeur au travail pour augmenter la production, relever l’économie nationale, et poursuivre le programme des travaux communautaires en vue de nous construire des écoles, des centres de santé, des villages de paix, des stades et des terrains de jeux, mais aussi et surtout, les programmes de la gratuité de l’enseignement, la gratuité des soins de santé pour les enfants âgés de moins de 5 ans, la gratuité des services et soins pour les mères qui accouchent dans les hôpitaux et établissements publics, la protection de l’environnement, etc.
  3. Le Gouvernement pourra également mettre en application le programme de solidarité nationale qui aidera la population à obtenir des facilités des soins de santé à travers des associations, et de démarrer, avec l’appui de ses partenaires au développement, le programme de donner mensuellement 20.000 FBU à chaque famille durant deux ans et demi à travers trois Provinces pilotes à partir de 2016. Ce montant contribuera à permettre à la population de réaliser des actions d’auto développement, ce qui traduit l’amour et la solidarité entre les fils et filles de la nation.
  4. Nous remercions ceux qui restent attentifs à l’appel que nous ne cessons de lancer pour la concrétisation de nos programmes de développement et mettre en application les projets phares déjà élaborés, surtout le Programme National de Lutte contre la pauvreté ainsi que la Vision 2025, et ainsi nous appuyer dans le développement et la consolidation de l’indépendance, c’est-à-dire porter notre attention sur le passé, le présent et l’avenir de tout Burundais ainsi que l’amour de notre patrie.
  5. Le développement du pays vient de la population (préparation) et il retourne à la population (bénéficiaire), c’est elle qui constitue son point de départ et son point d’arrivée. Pour cette raison, Nous avons institué la journée communale du développement, qui sera célébrée le premier samedi du mois d’août dans tout le pays, afin que les natifs de la Commune puissent avoir le temps d’échanger sur le développement de leur Commune et de procéder à l’inauguration des infrastructures construites cette année au cours des travaux communautaires. C’est là la façon la meilleure pour éveiller dans les âmes l’amour de la patrie et de la localité d’origine.
  6. Nous avons également commencé à célébrer la fête de l’Indépendance aux différents chefs lieux des Communes, pour que la population savoure la joie d’être indépendant, comprenne l’importance de l’indépendance et les actions qui conviennent pour la consolidation de cette indépendance. Bien plus, c’est une occasion pour les citoyens de se rappeler les signes et les symboles de l’indépendance, d’en saisir la signification ainsi que les différents comportements à adopter en face de ces symboles. Il s’agit de : l’hymne national, le drapeau national, les couleurs et les étoiles formant ce drapeau. Et Nous demandons que ces significations ne soient pas oubliées lors des enseignements de formation patriotique en cours.

Burundaises, Burundais,
Amis du Burundi,

  1. Vous vous êtes présentés au rendez-vous des élections législatives et communales comme le prévoient la Constitution de la République du Burundi et le Code électoral, et elles se sont bien déroulées. Les élections sont une bonne chose, car ce sont elles qui nous ont fait parvenir à l’Indépendance, laquelle nous a conduits à la démocratie, un pouvoir émanant du peuple, où par les urnes et la compétition, les citoyens ont le droit de voter pour des dirigeants dont ils ont apprécié librement le projet de société ; c’est le pilier de la paix, de la sécurité, du développement durable et de la bonne cohabitation dans le pays.
    C’est également une démarche à laquelle nous , Burundais, sommes habitués depuis 2005,2010 et en cette période où nous embrassons le processus électoral de 2015.
  2. Nous saisissons cette occasion alors pour remercier et féliciter tous les Burundais, car nous avons franchi la première étape en nous choisissant les Parlementaires et les Conseillers communaux.
  3. Une chose que les étrangers devraient savoir, et qui ne nous surprend guère, c’est qu’il existe quelques burundais qui n’ont jamais aimé les élections. Ce n’est pas la première fois que nous le voyons, le phénomène a été observé en 1961, 1993, 2005, 2010, jusqu’à ce jour. Et Nous voudrions rappeler que les élections sont libres, y participent ceux qui veulent. Ce ne devrait donc pas être un problème qui détourne l’attention des Burundais et du monde, car même s’il en a été ainsi ces années haut-citées, cela n’a pas empêché le bon déroulement des élections. D’ailleurs, nous ne savons pas si cela se passe uniquement au Burundi.
  4. Nous remercions très vivement les Forces de l’Ordre – l’armée et la Police – de la manière dont ils ont mis à profit la stratégie d’assurer la sécurité, et de déjouer les sales plans de ceux qui voulaient troubler les élections. Pas mal de malfaiteurs ont été arrêtés, parmi lesquels on compte les lanceurs de grenades, les pyromanes, les tueurs, etc.
  5. Nous remercions aussi la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et ses différentes branches (CEPI et CECI), les observateurs, aussi bien les nationaux que les étrangers, les médias, pour le travail important qu’ils sont en train de faire pour que tous les scrutins électoraux puissent se dérouler normalement.
  6. Nous demandons à la Commission Nationale chargée du désarmement de la population civile de poursuivre la mission lui confiée. Qu’elle continue à s’acquitter de son devoir en redoublant de zèle et d’ardeur afin que la sécurité soit plus garantie dans tout le pays. Nous la félicitons pour les performances déjà atteintes depuis 2009, et qui ont fait que nous soyons classés premiers en Afrique dans ce genre d’action.
  7. Avant de clore, Nous voudrions remercier les visiteurs venus se joindre à nous dans la célébration de cette fête, particulièrement les Missions Diplomatiques et les délégations des Organisations Internationales présentes dans notre pays. Nous les prions de nous appuyer dans les travaux de développement de notre pays, de consolidation de notre Indépendance, et nous les supplions de nous respecter, de nous faire respecter, comme cela est de règle dans tous les pays. Nous aussi, nous respections leur Indépendance.
  8. Nous réitérons nos vœux de bonne fête à vous tous. Célébrez-la en imprimant dans vos esprits que c’est à nous tous qu’incombe l’organisation et la gestion des affaires de notre pays, et en fixant le thème du jour qui dit : « Mettons le travail en avant, et consolidons les acquis de l’Indépendance de notre pays. »

VIVE L’INDEPENDANCE DU BURUNDI ET DES BURUNDAIS,
QUE DIEU BENISSE LE BURUNDI ET LES BURUNDAIS
BONNE FETE ET BONNES ELECTIONS A VOUS TOUS
JE VOUS REMERCIE.