Le Deuxième Vice-Président de la République participe aux travaux du Sommet de l’Initiative du Bassin du Nil, en Ouganda

Le Deuxième Vice-Président de la République participe aux travaux du Sommet de l’Initiative du Bassin du Nil, en Ouganda

Le jeudi 22 juin 2017, Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République, Dr. Joseph Butore,  a pris part aux travaux du Sommet des Chef d’Etat et de Gouvernement de l’Initiative du Bassin du Nil (IBN), à Entebbe, en Ouganda, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Yoweri Kaguta Museveni, Président de la République ougandaise et président en exercice de l’initiative. Il est le 1er Sommet tenu depuis sa création en 1999.

Dans son allocution, le Deuxième Vice-Président de la République a indiqué que ce sommet vient à point nommé  étant donné que l’Initiative du Bassin du Nil a été créée dans l’esprit de la coopération entre tous les pays riverains dans un climat de parfaite entente. « C’est une occasion de vider à travers la voie du dialogue les petits malentendus qui ont fait que ces dernières années certains membres de notre famille n’ont pas pu pleinement jouir de leurs droits de participer aux échanges sur l’utilisation efficace des eaux du Nil et de la biodiversité de son bassin », a-t-il ajouté.

Il a informé l’assistance qu’au Burundi l’eau est une ressource limitée et vulnérable  suite à une variété de facteurs comprenant notamment les conditions climatiques qui engendrent l’inégale distribution spatio-temporelle des pluies dans certaines régions. Ceci étant aggravé par la forte croissance démographique.

En vue de faire face à cette insuffisance des ressources hydriques, Son Excellence Dr. Joseph Butore a fait savoir que le Gouvernement du  Burundi a élaboré la Politique Nationale de l’Eau accompagnée par les outils de sa mise en œuvre en vue de la maîtrise de la gestion et du développement des ressources en eau.

Il a, en outre, souligné que la vision du Gouvernement du Burundi est de parvenir à une gestion bien maîtrisée de l’eau, des ressources en eau convenablement aménagées et rationnellement exploitées, de manière à ce qu’elles jouent leur rôle moteur de développement durable.  Ceci suppose de mener d’abord en amont un travail soutenu de prospection des ressources en eau sous formes des projets d’investissement et sans oublier le renforcement des capacités nationales en matière de suivi, d’évaluation des actions relatives à la gestion et au développement des ressources  en eau.

Le Burundi comme membre du Bassin du Nil, a déjà bénéficié de quelques avantages à travers des projets d’investissement  développés dans le cadre de développement sur le bassin du Nil.  A titre d’exemple, on pourrait mentionner des formations variées en hydrologie accordés à certains cadre du pays, des projets transfrontaliers clôturés et  d’autres en cours de réalisation comme le grand projet énergétique de Rusumo Falls qui servira au désenclavement d’une portion non négligeable de la population burundaise en électricité.

Il sied de souligner que le sommet de ce 22 juin 2017 est arrivé à une décision de passer la présidence de l’Initiative du Bassin du Nil à la République du Burundi. Toutes les réunions seront organisées par le Burundi.