Le Deuxième Vice-Président de la République visite les industries AFRITAN et SINOBU Tannery

Le Deuxième Vice-Président de la République visite les industries AFRITAN et  SINOBU Tannery

Le mardi 25 juillet 2017, Son Excellence Monsieur le Deuxième Vice-Président de la République, Dr. Joseph Butore, a effectué une visite à deux usines de traitement, de conservation et de transformation des peaux d’animaux, sises en Marie de Bujumbura.

La visite a commencé par l’usine African Tannery Company- AFRITAN pour se clôturer à l’usine chez à SINOBU Tannery.

Cette visite aux usines de tannerie avait un double objectif.  Le Deuxième Vice-Président de la République a voulu exprimer le soutien du Gouvernement aux investisseurs, mais c’était aussi dans l’intention d’identifier et promouvoir d’autres produits d’exportation du Burundi. Il Son Excellence Dr. Joseph Butore a saisi l’occasion pour rappeler aux responsables de ces usines d’exercer leurs activités en veillant toujours à la protection de l’environnement.

En matière d’exportation, le constat est qu’une fois que le secteur de Tannerie est bien organisé, il pourrait concurrencer le café et le thé, car la peau en provenance du Burundi est très appréciée sur la qualité au marché international comparativement à celle provenant d’autres pays de la sous-région.

Les responsables d’AFRITAN et SINOBURUNDI Tannery ont, quant à eux, exprimé un grand souci relatif au manque criant de matière première, donc la peau, arguant qu’elle est exportée clandestinement à l’état brute, en défaveur de leurs usines.

Cette préoccupation attire également l’attention de Son Excellence le Deuxième Vice-Président de la République qui trouve incohérents les quantités de peaux déclarées et le nombre de bêtes abattues chaque jour.

Pour parier à ce problème, il a conseillé les ministères en charge du commerce, de l’agriculture, et l’Office Burundais des Recettes – OBR de travailler en synergie en vue de contrôler le mouvement des peaux, et ainsi stopper leurs ventes et exportations clandestines.

Bien plus, il a exhorté l’OBR et la Banque Centrale à collaborer pour une meilleure traçabilité des rentrées en devises en provenance des exportations des peaux.